« [...] On arrive enfin au port renommé de Portovecchio, dans lequel se jette une rivière peu considérable. Ce port a, à son entrée, deux bas-fonds, ou pour mieux dire, deux écueils, deux petites îles ; son circuit est de huit à dix milles. Au fond se trouve une petite île appelée le Giglio, qui forme avec la côte un canal ou, si l'on veut, un étang. Les fustes des corsaires trouvaient dans ce canal un endroit excellent pour se cacher. C'est pour leur fermer cet asile que l'Office de Saint Georges fit bâtir là un village qu'il peupla lui-même. Le nom primitif fut conservé, et le village s'appela Portovecchio. »
— Agostino Giustiniani inDescription de la Corse, traduction de l'Abbé Letteron
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